Extrait du journal

Le filet « empoissonné », une fois relevé, les pêcheurs se mettent en devoir de le débarrasser du poisson, afin de pouvoir le tendre un peu plus loin, en prévision de la marée sui vante. Travail moins pénible, mais qui exige un preste tour de main. Le filet rejeté à la mer, on s’a chemine vers le port. Si la brise est violente, on prend un ou deux ris. Si au contraire, elle mollit, les avirons de nouveau entrent en scène. Et c’est une nouvelle séance de sport ! La dernière, après l’accostage, n’est pas la moins pénible. Attelés au cabestan, aidés d’ail leurs par d’autres pêcheurs, les mem bres de l’équipage poussent, ou tirent dur pour sortir la barque de l’eau, à un niveau que n’atteindra point la prochaine pleine mer....