Extrait du journal

WASHINGTON. — Le major général Léonard Wood, qui vient de rentrer de France, a discuté à la commission sénatoriale de l’armée pendant trois heures et demie de la situation. La commiss'on s'est rendu compte que les Utats-Unis se trouvaient en présence de la néces sité de jeter toute leur force dans la guerre pour obtenir la défaite finale de l’Allemagne. Le pays n’est encore qu'au début de l’énorme effort qu’il est nécessaire de faire avant de pouvoir espérer la victoire. M. Lloyd George fait appel à l’aide américaine NEW-YORK. — Lord Reading, ambassadeur de Grande-Bretagne, a donné lecture, dans un banquet du Message suivant de M. Lloyd Geor ge : « Nous sommes arrivés à une phase critique de la guerre. Attaqués par des troupes alleman des immensément supérieur, notre armée a été forcée de se replier. « La retraite a été effectuée avec méthode sous la pression des troupes fraîches de réserve alle mandes, se succédant sans interruption et qui subissent des pertes énormes. « La situation est envisagée avec un courage et une fermeté splendides. « Le courage opiniâtre de nos troupes a réussi pour le moment à arrêter les attaques sans ces se renouvelées de l’ennemi, et les Français nous ont rejoints dans la lutte. « Mais cette bataille, la plus grande et la plus grave de l’histoire du monde, ne fait que com mencer. 0 A travers les combats, les troupes françaises et britanniques sont réconfortées par la pensée que la grande République de l’ouest ne négligera au cun effort pour hâter l’arrivée de ses troupes et de ses navires en Europe. « En guerre, le temps est une chose vitale. Il est impossible d’exagérer l’importance qu’il y a à recevoir les troupes de renfort amricaines de ce côté de l’Atlantique, dans le plus court espace de temps possible ». L’ennemi exagère son butin en canons LONDRES. — Le chiffre des canons que les Allemands prétendent avoir pris est certainement...