Extrait du journal

ment du socialisme devant le nationalisme hitlérien est un fait que nous ne devons pas méconnaître. Aux Etats-Unis également, le socialisme a fait des ravages immenses, et là encore il y eut réaction par l’élection triomphale de M. Roosevelt à la présidence. La grande république américaine est-elle complètement dépoisonnée des idées sub versives qui lui firent tant de mal ? Nous ne le croyons pas. Nous pensons même qu’il reste encore beaucoup à faire au nouveau gouvernement de Washington pour mettre e l’ordre dans leur politique économique et financière. L’Espagne, où, certes, tout n’était pas parfait sous le règne d’Alphonse XIII, mais qui jouissait de la tranquillité, qui possédait une monnaie saine, qui pouvait prospérer en modernisant certaines de scs manières de vivre, fut saisie un jour de folie et voulut, elle aussi, goûter du socialisme. Ceux qui la visitent constatent ce que ce changement a produit. On a décrété la liberté, et jamais on ne fut si peu libre. La semaine dernière encore, des meurtres ont été commis, le jour de la fête du Sacré-Cœur, contre des Espagnols qui, forts de cette liberté, avaient cru qu’ils avaient le droit de décorer leurs maisons et d’honorer publiquement Celui à qui le pays avait été consacré. Le pillage, l’incendie, l’émeute, sévissent à l’état endémique. Les finances n’ont jamais été aussi mau vaises et la peseta aussi faible. Là aussi, la réaction viendra... Quand ?... Pourvu que ce ne soit pas trop tard......