Extrait du journal

— Tiens, c’est vrai ! répliqua Do minique. Ces arrangements pris, on arrêta un plan de campagne. Comme c’était surtout le jour que les malfaiteurs affluaient dans les carrières pour se répandre la nuit dans Paris, on con vint que la petite expédition aurait lieu le lendemain seulement. A la chute du jour, les trois gardiens de Dominique devaient monter avec lui dans un fiacre et se faire conduire chez le forgeron Nicolas, près de Gentilly. De là on se proposait de gagner l’entrée des souterrains. L’œuvre achevée, Dominique devait recouvrer sa liberté , après avoir reçu la récompense promise. Quand on fut tombé d’accord sur tous les points, Cartouche se leva, — A présent, dit-il d’un ton dé gagé, je vais mé rendre quelque part, où je pourrai me réconforter un peu et me procurer les renseignements dont j’ai besoin. A peine aurai-je la force de marcher, car je suis moulu... Demain soir, je me trouverai ici à l’heure dite. Le chevalier fît un signe à Ducloux, qui alla de nouveau s’adosser contre la porte....