Extrait du journal

ont habituellement tant de charmes pour les jeunes filles. — Pierre, lui dit Thérèse, vous faites des folies ; vous me gâtez. — Bah ! laissez-moi faire et ne soyez pas jalouse du plaisir que je prétends me donner. — Toujours vous pensez aux autres, jamais à vous. — Que me dites-vous là, Thérèse ? Comme si en pensant à vous, je ne pensais pas à moi. Dans les maisons de Bordeaux et de Bayonne, j’ai vu bien des choses qui vous manquent encore ; il faut que vous les ayez. Je veux que vous soyez entourée d’un luxe de princesse. N’en êtes-vous pas digne ? Il faut que je fasse de votre chambre un paradis qui soit en har monie avec vous. Regardez-la donc, tante Jeanne, et dites-moi si elle peut se contenter de ce qui suffirait à des paysans comme nous ? — Pierre, dit la jeune fille atten drie, vous serez toujours le meilleur et le moins raisonnable des hommes ; je serai obligée de me ficher pour...