Extrait du journal

CORRESPONDANCE PARISIENNE. Paris, 14 septembre. On lit dans le Moniteur universel : Paris, le 13 septembre 1849. M. le procureur général, L’article 1er de l’ordonnance du 2 mars 1 845 est ainsi conçue : « La translation des prévenus et des accusés dans les maisons d’arrêt et de justice aura lieu, à l’avenir , par voiture cellulaire ; néanmoins , si les circonstances l’exigent , ils pourront être conduits à pied par la gendarmerie , de brigade en brigade.» » Cette disposition a consacré une heureuse innovation. L'humanité et Injustice ont souvent gémi d’un mode de translation très pénible luimême, et qui , à raison des mesures de sûreté qu’il exige et delà publicité qui l’accompagne, jette une sorte de flétrissure sur des personnes qui ne sont pas encore jugées. » Désormais la translation en voilure qui , aux termes des art. 4 et 5 du décret du 18 juin 1811 , ne devait avoir lieu que dans des circonstances extraordinaires est la règle com mune à l'égard des prévenus et des accusés, et leur translation à pied n’est qu’une exception que la nécessité des circonstances peut seule mo tiver. > Il résulte cependant des renseignements que j’ai pris à cet égard , que celte nouvelle règle n’est qu’imparfaitemeut exécutée. Il pa raît que es voitures cellulaires qui , dans lu cercle de chaque département de /aient servir au transport des prévenus, n’ont suffi que...