Extrait du journal

» niant. Une autre, en faisant ce qu’elle » faisait aurait déshonoré sa famille : » cependant comme on vivait avec elle » avec respect ! Dès qu'elle a été morte, » on a laissé là tous ses parents, et on » en faisait quelque cas pour l’amour » d’elle. Elle les défrayait quasi tous». Cette Mar ion-là apparaît bien, avec son humeur capricieuse et fière, sa vivacité et sa gailé, dans l’agréable anecdote que conte le chevalier de Gram mont au Roi d’Angleterre pour prouver qu’avec, les lenimes il ne faut désespérer Je rien (I). — « Sire, Votre Majesté peut avoir connu Marion Delorme ; la créature de France qui avait le plus de charme était celle-là. Quoiqu’elle eût de l'esprit comme les anges, elle était capricieuse comme un diable, ('.elle princesse, m’ayant donné un rendez-vous, s’était avisée de me l’ôtor pour le donner à un autre. Elle m écrivit le plus joli billctdu monde, tout rempli du désespoir où elle était d’un mal de tête qui 1 obligeait à garder le lit et qui la privait du plaisir de me voir jusqu’au lendemain. Ce mal de tête soudainement arrivé me parut suspect ; et, ne doutant point que ce ne fût.une défaite: Oh! parbleu, Madame la coquette, dis-je en moi-même, si vous ne jouissez pas du plaisir de me voir aujourd’hui vous ne jouirez pas du plaisir d’en voir un autre. » 11 metsesgrisonsen campagne. On lui rapporte qu’un petit laquais est sorti de chez Marion de l'Orme à la brune. On l'a suivi jusque dans la rue Saint-Antoine, où ce laquais en a rencontré un autre auquel il a dit quelques mots. Confirmé (V Mémoires de Grammont, far Hamilton....