Extrait du journal

sonne ne le voie... Tu comprends, Max... Et mainte nant... pour ne pas compromettre la carrière de ce pauvre diable... sois discret et laisse jaser cet oison de jjVennemar et tous ses pareils. Sauf quelques hésitations, ce récit avait été fait tout d’une haleine; il était assez vraisemblable et s’accor dait suffisamment avec les faits que Wennemar avait communiqués a Maximilien ; et cependant celui ci so sentait porté, saus trop savoir pourquoi, à regarder comme une fable toute cette histoire de l’étudiant ; l’oncle Ruprecht ne l’avait point contée du ton ferme et décidé qui lui était habituel, et ses yeux avaient plus d’une fois évité le regard pénétrant de son jeune auditeur. Quoi qu’il en soit, Rauschenloo dissimula prudemment ses doutes et feignit d’être satisfait. Le vieux baron sonna son valet de chambre, et lors que celui-ci parut il dit k son neveu : — Maintenant, Max. il est vraiment trop tard pour t’en retourner à la ville. Monte donc dans ta chambre, fais-toi donner à souper et couche toi. Demain, de grand matin tu partiras... Marguerite doit être in quiète. Bonne nuit, Max ! — Bonne nuit, mon oncle ! répondit machinalement le jeune homme, toujours préoccupé de la mystérieuse énigme et de plus en plus convaincu que le malin Ru precht avait essayé de lui donner le change. Bonne nuit! et il suivit le domestique qui, tenant un candé labre d’argent garni de plusieurs bougies allumées, lui fit traverser un long corridor, monter nu escalier et l’introduisit enfin dans l’appartement qu’il occupait habituellement quand il venait à Miloenfurth. Il se composait de deux pièces et d’un cabinet au...