Extrait du journal
blement leurj action offensive, puis il continue : « Quoi qu’il en soit, faute de combat » de préparation mené par les Anglais, » les Boers n’avaient encore subi, au » moment de l’attaque, aucune usure,ni » matérielle, ni morale, et rien ne les » empêchait dès lors d’exercer, à courte » portée et à loisir, leurs exception» nellos qualités de tireurs sur les atta» nues directes, découvertes et massées de l’adversaire. » Ils se contentaient, d’ailleurs, du » demi-succès constitué par l’échec de » l’attaque de l’ennemi et, pas plus sur » le champ de bataille que dans la con» duite de la guerre, ils no se décidaient » à passer à une offensive résolue. » La tactique appliquée par les Boers » ne comporte donc qu’une conclusion » certaine, c’est que la défensive tacti» que est incapable de conduire à la » victoire... » Les partisans de la toute puissance » des feux, les adversaires de l’attaque » disent communément qu’il sera désor» mais impossible de progresser sur les » glacis étendus, battus par le feu de la » défense. D’accord, mais encore faut il » trouver sur le terrain des glacis dé» couverts et à pente uniforme qui puis» sent être battus par des défenseurs » abrités; dans les opuscules où l’on » prête àla défensive,tous les avantages, » il semble qu’on doive les rencontrer » sur tout le front ». Le général démontre que c’est là une exception. Il termine ainsi : « Qu’eu faut-il conclure ? » Que tantquela guerre sera, elle aura recours, en dernière analyse, à un acte de force brutal qui n’ira pas sans de grands sacrifices, mais que ces sa crifices ne seront pas moindres du côté de la défense en môme temps qu’ils seront le plus souvent inutiles. Et le perfectionnement des armes n’a rien changé à cette situation, qui demeure, comme précédemment, à l'avantage de l’initiative, et, par suite de l’offensive tactive. En résumé, le» Anglais no pouvaient surmonter la défense passive des Boers parce que, pour les attaques, ils avaient recours à de mauvaises méthodes de combat. Renonçons donc à cette idée fausse que le feu décidera en dernier ressort. Non, demain comme hier, l’art consis tera à trouver des couloirs boisés, des ravins abrités, des ondulations défilées qui permettront d'amener, à bonne portée, entre 3, 4 et 300 mètres, des masses d’infanterie. Une partie, aidée par une violente et destructive cannonade criblera de son feu la ligne de défense ennemie. Puis, après plus ou moins de temps, brusquement et par surprise surgira la troupe d’assaut. C'est donc l’offensive à tout prix, c’est la vieille méthode française, c’est celle de notre règlement.Toute autre méthode, c’est la défensive, c’est-à-dire la défaite finale. Ce sont ces idées funestes dont il faut aujourd’hui encore savoir nous garder. On les avait malheureusement inculquées à nos troupes, à la veille de la fatale guerre de 1870. En 1867, en effet, le ministre de la guerre fit paraî tre une brochure officielle intitulée): « Observations sur l'instruction sommaire pour les combats ». Elle contient cette phrase néfaste :...
À propos
La Gazette est le tout premier journal français à paraître grâce au soutien du cardinal de Richelieu. Créée en 1631 par Théophraste Renaudot, qui s’était vu octroyer ce privilège du Roi Louis XIII, La Gazette était la seule publication habilitée à annoncer publiquement les nouvelles venant de l’étranger. Il s’agissait de l’organe quasi officiel du Conseil du Roi détenant le monopole de l’information diplomatique et parfois des affaires intérieures. D’abord hebdomadaire, il devient quotidien à compter de 1792.
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