Extrait du journal
24 janvier, de Conyncombe au feu comte d’Haussonville, M. le Comte de Paris écrivait : ... En effet, ce n’est pas tout que l’on sache que nous désirons rentrer »n France, il est impor tant que le public comprenne la manière dont nous envisageons le rappel des lois d’exil. Ces loi* et les dispositions de la loi eur la presse, qui l’aggravent, nous privent de droits que, dans les principes modernes, le citoyen peut considérer comme inaliénables, s’il n’a pas été frappé par une condamnation judiciaire. Ce sont ces droits que nous réclamons. Nous les réclamons, quel que soit le gouvernement qui régisse la France, et, pour les obtenir, nous faisons appel, non à des sentiments de parti, non à des souvenirs et des espérances, meis â l’esprit de justice de notre pays. Si nous les réclamons plus haut aujourd’hui, c’est que nous attendons cette restitution de la France, et qu’aujourd’hui elle est assez libre pour le vouloir, tandis que nous ne pouvions l’atten dre d’un gouvernement despotique qui nous craignait par-dessus tout. Nous tenons essen tiellement à bien établir que telle est notre ma nière de voir sur ce point : aussi ne pouvonsnous supporter, sans être toujours peinés et souvent blessés, les assertions qui font de nous des émigrés, des exilés volontaires, des prin ces qui ont besoin du prestige de l’exil, en un mot, des en-cas politiques : cela est contraire à nos principes, comme à nos sentiments, à nos convictions, comme â nos espérances, aussi avais-je été très peiné de retrouver ce point de vue dans le compte-rendu d’une conversation à laquelle vous faites allusion, ce qu’il eût été désirable pour tous de voir éviter... Le 15 juillet, la guerre était déclarée. Lee princes offrirent leurs services à la France. Les nobles propositions des S rinces furent repoussées. « Les lois exil d’après le gouvernement, ne leur permettaient pas de prendre place dans l'armée. » Vers la fin de septembre, le prince de Joinville et le Duc de Chartres débar quaient au Havre. Ils gagnaient Tours sans être reconnus : Alors commença l’odyssée du prince do...
À propos
La Gazette est le tout premier journal français à paraître grâce au soutien du cardinal de Richelieu. Créée en 1631 par Théophraste Renaudot, qui s’était vu octroyer ce privilège du Roi Louis XIII, La Gazette était la seule publication habilitée à annoncer publiquement les nouvelles venant de l’étranger. Il s’agissait de l’organe quasi officiel du Conseil du Roi détenant le monopole de l’information diplomatique et parfois des affaires intérieures. D’abord hebdomadaire, il devient quotidien à compter de 1792.
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