Extrait du journal

ment augmenta, quand les branches s'écartèrent pour donner passage à quelqu’un qu’il croyait en ce mo ment bien loin de Mildenfurth. Mais il était facile de s’apercevoir, à l’accueil qu’il fit au nouvel arrivant, que sa présence inopinée était pour lui une agréable surprise. — Comment! c’est vous, monsieur le baron! ici, à cette heure ! Et, ôtant son bonnet, Martin salua Maximilien avec uue cordialité respectueuse : — Oui, c’est moi, dit Max, eu répondant affectueu sement au salut du bou jardinier. — Il s’était levé de bonne heure, et après avoir déjeuné il avait dit au vieux domestique de lui seller son cheval ; mais il n'avait pu se résoudre à quitter le mystérieux châ teau sans en faire encore une fois le tour, espérant toujours que quelque incident imprévu viendrait lui fournir l’explication des faits étranges dont il avait été témoin. — C’est moi ; je suis arrivé hier soir, et je repars dans un quart d’heure , sitôt que mon cheval et celui de mon groom auront mangé l’avoine; en at tendant, je m’amuse à visiter ma future propriété ; pùisse-t-elle rester encore longtemps entre les mains de mon oncle !... quoique, à dire vrai, il la néglige singulièrement. Le corps «le logis de ma tante Amalg-mde aurait besoin de quelques réparations ; mais c’est, surtout le v.eux bâtiment qui est dans un état déplorable ; un de ces jours, ou le trouvera écroulé... heureusement il n’est point habité......