Extrait du journal

ser pour un défenseur des nationalités, nous le pré viendrons charitablement qu’il a manqué absolu ment son but, et que personne ne s’est mépris sur ses sympathies vraies, que Von trouvait, au reste, parfaitement expliquées par ses liens d’origine et ses obligations de situation. Cependant tout uest pas perdu dans cette que relle de mauvais goût que le Nord nous fait, car l'honneur qu’il revendique d’être compté au nom bre des défenseurs de la cause des nationalités est un hommage rendu par ses ennemis mêmes à cette cause. Les Polonais peuvent espérer. Le Nord, qui jusqu’à ce jour nous avait accusé de représenter u les anciens partis, » a changé d’a vis; il veut que nous ne représentions plus que notis-méme. Les argumens de la Patrie Vont sé duit, et il entend désormais mesurer le mérite d’une opinion au chiffre du débit des numéros du journal qui émet cette opinion. Si nous adoptons co principe, pour quoi comptêrions-nous les opi nions du Nord? A combien de coudées au dessous de ï Indépendance faudrait-il placer sa rédaction! Nous avons dit à la Patrie ce quelle savait fort bien, qu'elle nous engageait sur un terrain où nous ne pouvions la suivre. Elle profite de cette situa tion pour en appeler au jugement de « l’honnêteté » publique, de nos insinuations fausses, 'perfides » et calomnieuses. » — C’est tout ce que la Pairie a trouvé d’épithètes en un seul jour sous la plume de son gérant. — Nous sommes heureux quelle ait fait appel à ce tribunal de l'opinion, et c’est à lui que nous nous eu remettons avec confiance pour qualifier le procédé de discussion de ce journal, et surtout son i instance à nous faire aborder une question impossible à traiter par nous. G. JANICOT....