Extrait du journal

poussant des cris en l’honneur de Bacchus : Advienne qu’orné de vigne Je trépigne Toujours vaillant Evohé ! Et que je danse sans cesse Par ta presse Au son du cor enroué. Bientôt un houe, la barbe niinle et le bouquet sur l’oreille, vint divertir un instant l’assemblée. Cette mascarade ne manqua point de donner lieu à un faux bruit : on accusa nos jeunes fous d’avoir sacrifié le bouc en païens. Une jolie odelette commence par celle strophe alerte : Faites rafraischirle vin de sorte Qu'il passe en froideur un glaçon, Page, et que Marguerite apporte Son luth pour dire une chanson : Nous huilerons tous trois au son ; Et dis A Jeanne qu’elle vienne, Les cheveux tors, A la façon D’une folâtre Italienne. Püis ce sont des quatrains pour célé brer la fleur de vigne. Car, c’est elle qui doit plaire nu chanteur, plus que la violette de Mars et la rose née de la plaie d’Adonis ; et, — l'hyacinthe qui verses de son génie ; la seconde, représentée par les éditions de 158> et de 1587 (publiées l’une avant, et l’autre trois uns après sa mort) justifie son influence posthume. La première seule nous intéressera. Elle nous permettra (b; remonter A la source de son inspiration, de rechercher les agréables inventions par quoi il débuta... »...