Extrait du journal

» L’opinion française s’émeut à tort des pa roles prononcées à Berlin par S. M. le roi Constantin. Sa Majesté a été l’objet, de la part de S. M. l’empereur d’Allemagne, de la plus haute distinction militaire. En exprimant, à cette occasion, ses remerciements, Sa Majesté n’a fait que rendre un hommage aux inatiée lions militaires et à l’Académie de Berlin, où Sa Majesté et les officiers de son état-major ont été admis à parachever leur instruction militaire. » Un tel hommage, en réponse aux honneurs accordés à Berlin, ne saurait porter ombrage à l'œuvre que la mitsion française accomplit si utilement en Grèce. » Cette œuvre, nul ne songe à la diminuer ni à la méconnaître. Le sentiment de profonde gratitude pour le concours éclairé et les ser vices très réels rendus par la mission française à l’armée pendant le court espace préliminaire à la guerre, ainsi que durant celle ci, ne cesse de trouver à maintes reprises, dans l’opinion publique grecque, la plus flatteuse et éloquente expression. » La nation hellénique d’ailleurs n’oublie pas que la France est une des créatrices de son indépendance et qu’elle a même dans l’ad versité et jusqu’à hier encore, trouvé en elle le défenseur fidèle et désintéressé de ses droits nationaux méconnus. » Le peuple grec en éprouve, à juste titre, une reconnaissance qu'il ne saurait démentir. Il est d’ailleurs convaincu que le renouvelle ment du mandat de la mission française assumilitair'e entreauspices. »...