Extrait du journal

LA GUERRE RE SUCCESSION C’en est fait, chacun prend position pour un candidat à la régence. L'Opinion nationale devient chef de camp du Palais-Royal ; les Débats, le Journal de Paris, le Temps, la Liber té,se rangent du côté du prince Napoléon. L'Univers, lui, ouvre la première pa rallèle et arbore le drapeau de la régence de T impératrice. Nous ne faisons qu’indiquer ici les positions de combat. Nous examinerons plus au fond ce qu’a de dangereux pour la France, pour les conservateurs et les catholiques, cette lutte sans portée sé rieuse, fruit d’une ou peut-être même de deux intrigues. Nous voulons seulement relever une assertion étrange de M. Louis Veuillot, à propos de la maladie de l’empereur. 11 dit : « Il faut avouer que le pouvoir, dans sa plus haute expression, commence à è re assez vilipendé, et ceux gui uttendaic t ce moment avec impatience doivent se trouver servis selon leur appétit. La maladie de l'empereur a été un ilième de quolibets capables de rajeunir la France jusqu’au temps de Louis-Philippe. Ou ne saurait mieux insulter au lion perclus. A ces traits, la France, peut connaître que la presse est libre. » M. Veuillot a la mémoire courte. S’il se souvenait des abominables injures que la presse autorisée a jetées à la plus...