Extrait du journal

Si c’est là le Repas de « la Sociale » les plus gros milliardaires en feraient leurs choux gras. Il y a lieu de remarquer que dans les toasts prononcés aucune allusion n'a été faite aux pauvres diables que le chô mage laisse le ventre creux. Le citoyen Edwards n’a pas voulii attrister la fête du pur Socialisme de la blague, par une note triste. La Fête n’aurait pas été vraiment « Fraternelle », si les « Camarades » n’avaient pas fait ressortir la situation louche des concurrents du Petit Sou. Le « citoyen Edwards » a dit : « J'ai la satisfaction de pouvoir vous dire que noue travaillons dans nue maison de verre, sans compromissions d’aucune sort*. » Attrape Lanterne ! A toi Petite République ! Prends-le comme tu voudra, Petit Bleu. Etc., etc., etc., etc.... Le Capitaliste Edwards délie l’œil le plus méchamment investigateur des ha bitants de la maison d’en face : Les censeurs les plus sévères peuvent venir examiner nos livres, ouverts à tous, et regarder à la loupe de bout en bout ce qui paraît en ce journal... Le camarade Vaillant a, naturelle ment, mis les points sur les i du fier millionnaire : « Je tiens à relever l'expression dont s'est servi mon ami Edwards lorqu’il a qualifié le Petit Sou de maison de verre. Il a dit vrai : tons nous nous trouvons à l'aise dans cette malien parce que nous savons qu’elle s’appuie sur dee bases honnêtes et n’n pas besoin d’emprunter on solidité A deo com binaisons douteuses en à dee spé culations fâcheuses qui ne s'impo sent malheureusement que trop à la presse. » On le voit, la Maison Edwards n’est pas au coin du Quai : Sa Maison n’est pas celle où l’on trafique malhonnête ment; celle où les juifs sont maîtres de la Rédaction. La Maison Edwards-Vaillant, n’a pas de succursale. • Les millions du Petit Sou sortent de la seule Caisse d’Edwards, qu’on se le dise dans le Prolétariat. Jacques Le Franc. — ————'...