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La Gazette, 15 mars 1911

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La Gazette
15 mars 1911


Extrait du journal

Il veut stopper, il veut reculer, mais il a déchaîné une force dont il n’est plus le maître. Une fatalité inexorable le pousse. Marche, marche 1 II veut re culer, et il désigne Combes comme son successeur ! Aberration dernière qui tournera à sa confusion. Le successeur transforme lee expédients en « méthode de gouvernement » et en « doctrine per manente ». C’était inévitable. Cet homme ne pouvait pas faire une autre besogne ; au surplus, il était assuré de la compli cité de M. Loubet comme l’avait été M. Waldeck-Rousseau. Waldtck avait empoisonné la France et il se croyait le maître « d’y porter remède ». Vanité, aveuglement, absurdité. « Lui et moi », dit-il, dans une note ironique, en visant le président de la République. Lui et Elle, peut-on répéter, en stigmatisant l’œuvre accomplie contre la France par ce politicien fourbe et néfaste. — A. B....

À propos

La Gazette est le tout premier journal français à paraître grâce au soutien du cardinal de Richelieu. Créée en 1631 par Théophraste Renaudot, qui s’était vu octroyer ce privilège du Roi Louis XIII, La Gazette était la seule publication habilitée à annoncer publiquement les nouvelles venant de l’étranger. Il s’agissait de l’organe quasi officiel du Conseil du Roi détenant le monopole de l’information diplomatique et parfois des affaires intérieures. D’abord hebdomadaire, il devient quotidien à compter de 1792.

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