Extrait du journal

Aptitudes professionnelles L’enseignement suppose chez qui le donne des aptitudes professionnelles. Les unes sont innées et confèrent à celui qui les possède une vocation. Cette dis position se manifeste de bonne heure par des goûts particuliers. Les autres s’acquièrent par un travail personnel. Il faut pour cela se mettre à l’école d’hom mes qui les possèdent déjà, et qui sont aptes à les communiquer. On les trouve dans des institutions qui ont fait leurs preuves. Telles sont les écoles normales et les écoles où les ordres religieux voués à l'enseignement donnent à leurs membres une formation pédagogique. Les maîtres y unissent l'expérience au savoir. Ils suivent une méthode. Leurs disciples ont tous les moyens de s’ap proprier les résultats obtenus à force de patience par ceux qui les ont devancés. Ils entrent ainsi peu à peu dans une «.tradition. formation qu’ils reçoivent est longfe^Le contrôle des directeurs per met de utétiurer leurs progrès. On se rend compte de leurs aptitudes. Ils su bissent toute une série d’épreuves. Quand elles sont terminées et couronnées de succès, un jugement officiel les consa cre. Ils entrent dès lors dans lee cadres du personnel enseignant. Cette formation pédagogique est d’une nécessité telle que dans tous lee pays civilisés on se préoccupe de la donner. La France possède à cet effet des ins titutions qui seraient à conserver. Ce sont, en particulier, les écoles normales. Il suffirait, pour les rendre acceptables, de les dépouiller de leur caractère officiel et des privilèges qui en sont la consé quence. Les ordres religieux voués à renseignement ont pour leurs sujets des écoles de ce genre. Les examens, par lesquels se termine le travail de la for mation pédagogique, doivent être con servés. Us sont passés devant un jury recruté parmi une élite du personnel enseignant. Les épreuves varient, cela va sans dire, avec le degré de l’en saigne ment et les facultés. U n’y aurait donc pas lieu de se livrer aux hasards d’une révolution. Il suffirait de mettre dans ce qui existe un peu d’ordre. Mais cet ordre ne serait possible qu’à une condition, écarter dès le début des fonctions de 1 enseignement tous ceux qui se sont faits les agents du désordre. On s’apercevrait qu’ils ne sont pas nom breux. Quelques hommes, juifs, pro testants ou francs-maçons, placés en bon lieu, ont pu tourner contre la pa trie et la religion toutes les forces de renseignement public. On les connaît. Les méfaits dont ils se sont rendus cou pables suffisent pour les marquer d’une tare indélébile. Ils ne méritent plus la confiance sans laquelle un maî tre ne peut faire face à ses obligations. Ce sont des malfaiteurs....