Extrait du journal

Au reste, les conférences de Vienne, en fui.cessiveinent mettre sur le tapis et discuter contradic toirement avec les envoyés russes toutes les solutions que le déhir d - la paix avait fait imaginer, — y com pris celle que nous avions indiquée nous-même, — ont montré la difficulté d’arriver, soit par la paix, soit par la guerre, à cette « limitation de la puissance » russe d- ns lu mer Noire, v qui était le seul terme possible îles efforts des alliés de la Turquie. La création d’une barrière vivante sur le Bosphore opposée à l'expansion moscovite sera toujours la seule solution possible d* la crise orientale, parce que c’est la seule qui puis.-e .-«• réaliser sans qu’on ait besoin d’essayer d'entamer un empire qui, comme les ancien* Scythes, peut, dans les périls extrêmes, se mettre hor de l’atteinte de ses ennemis en se retirant dans ses profondeurs, pour revenir sur eux lorsqu’ils sontla-* de le chercher et de le poursuivre. Le principe des nationalités sincèrement adopté et hautement proclamé par la France pourrait créer cette j barrière vivante contre la Russie. C’est là qu’on en * viendra très certainement uu jour ou l’autre, soit que , la lutte actuelle se termine par un traité comme tous ceux qui ont jusqu’ici suivi les cri.-es orientales, soit que la guerre se prolonge telle que l'imprudente pro vocation d'un empereur moscovite l'a fait engager. h. ot louuouux....