Extrait du journal

préfectorale rendaient l’union de ces groupements impossible. Lee fondateurs et les directeurs so heurtaient à dos obstacles souvent insurmontables. La situation n’est plus la même. Il y a encore des difficultés graves et nom breuses ; mais on a du moins la liberté d’entrer en lutte contre elles. C’est beau coup. 11 n’a pas fallu davantage pour amener cet < heureux renouvellement d’activité parmi les Prélats français », que signale la note romaine. Plusieurs so donnent à leurs prêtres et à leurs diocésains sans compter. Ce sont vrai ment des apôtres. Mais qu ils ont à faire dans la plupart des diocèses. Les fidèles leur manquent plus que l’argent. Le clergé, qui, Dieu merci, se montre obéissant et digne, a quelquefois besoin de la sollicitude des évêques plus que les simples chrétiens. Son esprit de foi et son courage ont été mis à de rudes épreuves. On ne peut réparer en un an le mal que lui ont fait le modernisme, le libéralisme et la dé mocratie. Par les prêtres, les évêques refont i»oc los pnroissas des unités actives ; avec leur concours, ils constituent des diocèses actifs et vivants. Les œuvres, qui utilisent le dévouement des fidèles trouvent leur place dans ces groupe ments diocésains. Chacune, sans perdre sa physionomie propre, est soustraite à l’atmosphère des petites chapelles, où les âmes étouffent et perdent le sentiment des réalités. On arrivera peut-être à supprimer les œuvres parasites, deve nues trop nombreuses, où il se fait un gaspillage extraordinaire d’argent, de temps et de travail. Les catholiques apprennent ainsi à so serrer les coudes. Mais il faudra du temps et du savoir faire pour leur don ner les forces précieuses de l’union. Qu’on ne chante pas victoire trop tôt. Nous sommes bien vidés de nos éner gies ï,'individualisme, dont les Français pâtissent, nous rend trop rebelles aux unions sages et vraies. Nous leur préfé rons les opérations habilement lancées. Depuis que nous avons rompu avec nos traditions, la continuité nous est deve nue si difficile ! Nous sommes mobiles comme de malheureux déracinés Pour...