Extrait du journal

D’après la Liberté, mardi 20, dès le matin, un bataillon serait massé sur la place de la Concorde, un autre sur la place de Bourgogne, devant, l’entrée principale du Corps législatif, un troi sième sur le quai, devant les grilles des palais de la Présidence et du ministère des affaires étrangères ; un quatrième sur l’esplanade des Invalides ; enfin un régiment serait placé dans l’enclos où se terminent les constructions nouvelles du rfiinistère de la guerre. La Liberté, qui doit avoir été mal in formée, appelle ces mesures « des pré cautions prises à tout hasard. » Si c’était vrai, — ce que nous ne croyons pas, — nous les appellerions, nous, des provocations maladroites et malheureuses....