Extrait du journal

nance «le ce procédé anormal qui stupéfiait Lareinty. . . Enfin, celui-ci outré de la tenue débraillée de son adversaire, de cette façon d’être bo hème, digne tout au plus de deux cabotins ou du deux rupins de la rue des Martyrs, s’écrie : « Après tout, monsieur, et puisque vous me parlez, je voudrais bien savoir pourquoi, vous un soldat, vous avez refusé obstinément l'épée ? » Le général Boulanger balbutia des mots sans suite, parmi lesquels on put démêler ceci : « Je ne vous croyais pas si vigou reux. » Ce qui équivalait à : « Je ne vous croyais pas si bien conservé pour votre âge. » Mais la grossièreté était sans intention, M. Boulanger ne sachant plus ce qu’il disait depuis le début de cet étrange colloque. Un journal républicain trouve ce récit tel lement étrange qu’il espère le voir démen tir. Il est probable que le démenti ne viendra pas. Vendredi, la France libre, dirigée par Mà Maujan, ancien chef de cabinet du général Thibaudin, officier dont l’ancien ministre a dit qu’il était « tout ce qu'il aimait le plus, après la patrie », écrivait à propos de la rectification des témoins que nous avons publiée : « La légende (pie des amis trop zélés du ministre avaient essayé d'établir n'a pas dû plaire outre mesure au général Boulan ger, qui devait avoir souci, avant tout, de la correction parfaite de son attitude dans une affaire d'honneur. » M. de Lareinty a cru devoir exiger celle rectification, c’était son droit, mais per sonne n'a mis en doute, dans la presse, son courage et sa courtoisie. On ne lui a pas fait de réclame, voilà tout. Il n’eût peut-être pas été homme à le souf frir. » Très exact. Tout le monde n’aime pas au tant la réclame que M. Boulanger qui fait annoncer ses photographies dans le Petit Journal à dix francs la ligne....