Extrait du journal

mo#* qui lui arrachaient un cri de joie et de surprise, le brave Symon intervint et s'écria : — Les enfans ne veulent jamais rien croire !... Je t’avais bien dit cependant, ma bicn-aimée Berthe, que cet écuyer qui te regardait avec des yeux si tendres était tout le portrait il 1 roi Pépin !... que je l’avais vu maintes fois, et que... Puis, comme l’honnête bûcheron s'était mordu ^lan gue et avait essayé d’avaler le reste de son apostrophe, Pépin, s’adressant à Berthe, lui dit : — Maintenant, ma chère et bien aimée é|>ousc , voulez-vous me suivre au palais du roi des Kranks ? Berthe répondit en baissant les yeux, mais d’une voix émue où éclatait la joie la plus pure ; — Si en voulant échapper à l’éjKHix je ne m'étais jetée moi-même dans les bras de l'amant, je tiendrais peut-être rigueur au cavalier déloyal qui ne s’est pas toujours souvenu... Blanchelleur intervint ; elle poussa Berthe. dans les bras de Pépin en disant : — Eh! la!... la !... que tout soit oublié ; le larron n’est pas pendable, car il devinait à coup sûr que ce qu’on lui refusait... il avait droit de lu prendre. — Perfide enfant ! dit pépin en déposant deux gros baisers, deux baisers de peuple, deux baisers de roi sur les joues roses de sa chère épouse, on me disait autrefois que vous étiez un peu trop candide... et le premier mol que la reine Berthe dit au roi Pépin, c'est pour lui faire bien sentir qu'elle vaut cent fois mieux que lui, et qu'il n’a qu'à filer dou> et marcher droit s'il tient à la paix du ménage. Un mois plus tard, la bonne ville de Lulèce était eu grande rumeur. Toutes les rues étaient tapissées de fleurs ; un immense enthousiasme avait accueilli le rc*...