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La Gazette, 31 janvier 1913

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La Gazette
31 janvier 1913


Extrait du journal

lin réclament toujours Un journal officieux publie la note suivante : Tous d’accord sur la nécessité du relèvement des traitement.-', les instituleui s cessent de l'être dès qu’il s’agit de la répartition des crédits alloués. Ils sont divisés en deux camps presque égaux en nombre : d’un côté les nor maliens, de l’autre les « brevets élémentaires. » Les premiers réclament l’adoption du projet d-j la Commission du budget, lequel prévoit une prime fixe aux titulaires du brevet supé rieur. Ils déclarent celte mesure indispensable pour obtenir un recrutement suffisant des écoles normales. Par la voix du président de leur groupement, les « B. S. » viennent de faire coanaitrel eur opinion, ajoutant que devant l’altitude hési tante de la Fédération des Amicales, ils se trouvent prêts à faire bloc pour le triomphe de leurs revendications. Mais aujourd’hui nous apporte également le point de vue des brevets élémentaires. Dans une lettre adressée à tous les députés et sénateurs, leur président réclame l égalité de traitement pour tous les instituteurs. Il ajoute que la création d’un brevet unique peut seule assurer le recrutement du personnel et faire disvaraitre les rivalités qui divisent ac tuellement le personnel enseignant. Il estime qu'une prime de 1.000 francs distribuée en cinq annuités à tous les détenteurs du brevet supérieur les récompenserait amplement tout en laissant la possibilité d’un relèvement du traitement immédiat et général de 300 francs. Une chose est certaine dont ne se dé partissent pas ces messieurs de l'école : ils veulent de l'argent, encore de l’ar gent. Nous avons même eu l’occasionde pré ciser la somme. Cent vingt millions. Un rien! Et on finira par les leur donner....

À propos

La Gazette est le tout premier journal français à paraître grâce au soutien du cardinal de Richelieu. Créée en 1631 par Théophraste Renaudot, qui s’était vu octroyer ce privilège du Roi Louis XIII, La Gazette était la seule publication habilitée à annoncer publiquement les nouvelles venant de l’étranger. Il s’agissait de l’organe quasi officiel du Conseil du Roi détenant le monopole de l’information diplomatique et parfois des affaires intérieures. D’abord hebdomadaire, il devient quotidien à compter de 1792.

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