Extrait du journal

On lit dans la Lanterne : — Il faut que les hommes d’Elat sachent prendre le tablier comme ils doivent savoir le rendre. Nous connaissons assez le courage et le dévouement de Lockroy pour être con vaincus que, s’il ne fera rien pour hâter ce moment, il ne reculera pas devant la mise en demeure. M. Lockroy prendra le « tablier » et non le portefeuille. Cet appendice lui siéra bien. On comprend, d’ailleurs, qu’il faille du courage pour se laisser affubler ainsi. Muni d’un «tablier» et de la lanterne, M. Lockroy pourra se faire précéder du faisceau à deux haches ; le tableau sera complet. La Lanterne pourra en donner des reproductions en prime. Ce sera un succès dont les autres frères et amis enrageront. ESCAMOTEURS M. Glémenceau et ses amis sont ac cusés aujourd’hui même par la Bataille de n’être que des farceurs et de vou loir escamoter la liberté à leur profit. Il s’agit de Y Association républicaine du centenaire de 1889 que veut fonder le Temps et que raille la Justice. La Bataille prend parti pour le Temps : Qu’une association politique se orée demain dans Paris ou dans les départements sous n'importe quelle enseigne, le peuple l’enva hira bientôt. Quelques gentilshommes de province fondèrent en 89 le club Breton, très peu de mois s’écoulèrent et ce fut le club des...