Extrait du journal

irisent ordinairement le otage de la presse an• glaise, ont publié depuis deux ou trois jours quelque» articles, rares d’ailleurs, où la mauvaise foi semble le disputer à l’ignorance absolue des laits. Ges articles ont-ils été l’effet des renseignements aussi nombreux que contradictoires contenus dans les dépêches que Vienne nous expédie en masse et sans relâche? Ou bien la violence toute nouvelle du langage auquel je fais allusion n’est elle pas plutôt l’effet d’une colère apparente destinée a donner le change et à faire « rucher ce fait in géniale qu’en refusant d’ajourner la remise de l’ultimatum. ne est-ce que de quarante-huit heures, la diplomatie européenne, autant à Athènes qu’ailleurs, a empêché les affaires de s’arranger immédiatement et s’est ren lue complice, inconsciemment je le veux bien, d’un manque des convenances auquel on n ‘ peut assigner, en réalité, d’autre excuse qu’un mouvement u’irritation et de dépit?...