Extrait du journal

«UI.LKTIN DU JOUR \ l'ordre de crier, on s'enroue, ("est un petit malheur qui vient d'arriver aux fouilles réactionnaires. Pétulant la période électorale et depuis le scrutin du 2< avril, elles ont tant insulté les républicains, tant abusé du spectre rouge, tant prédit la prochaine lin du monde, que leur polémique tombe d'elle même, impuissante à se maintenir à ce diapason suraigu. Il faut ajouter quo la réalité des choses n’a pas peu contribué, de sou côté, à faire justice de leurs exagérations. ions. La première émotion passée, ou regarde autour de soi, on s’interroge, et l'on revomirait bien vite que, malgré l'élection de M. Bavoilet, le soleil, spis est. pourtant le très humble serviteur de la Providence, n’a pas encore cessé d’éclairer notre pays. Les transactions sérieuses, celles qui n’ont rien de commun avec la spéculation, ont pu soull'jii de la gelée; mais, à coup sûr, elles n’ont pas etc inquiétées par la nomination de sept républicains, c’est-à-dire de sept hommes bien résolus à s’opposer à toute tentative fartietisecontre le gouvernement légal du pays. Il n’est pas enfin jusqu’à la Bourse où la baisse n’ait atteint sa limite extrême, et où l'on n’ait retrouvé un meilleur étatd’équilibre. Cette fois encore, I *s alarmistes en se 'vont pour leurs frais ; il ne restera vieil de leur misérable campagne, si ce n’est le souvenir du contraste qui a existé entre leur violence et la modération des républicains....