Extrait du journal

" Le gouvernement a signé un arrêté d'autorisation contrairement aux promesses do M. Waldeck-ltousseau, et quel nom lisons-nous au-dessous d’instructions adressées aux préfets pour leur proscrire de prêter assistance aux organisateurs ? Le nom de M. Edgard Combes, fils du président du conseil. C'est ce dernier qui, pour ainsi dire, a réglé l’apparat de cette course à la mort; il l’a fait, dira-ton peut-être, avec les meilleures intentions. Sa circulaire recommande aux préfets de mobiliser les gendarmes, les agents des diverses administrations pour organiser les contrôles, etc. Il se peut; mais cette circulaire montre bien que M. Combes fils était aussi ignorant en ces matières que son père. Sans doute il a écouté sans contrôles les allégations des automobilistes les plus exaltés et il en a tiré des prescriptions administratives vraiment comiques, d’un comique macabre aujourd’hui, qui n’ont produit aucun effet ou qui, mal conçues, n'ont pas été observées. Là encore Al. Edgard Combes a donc été aussi mal inspiré au moins que dans les autres affaires fusil traite. Sa responsabilité est aussi grave que celle de son père. »...