Extrait du journal

Comme ces deux propositions ne vont pas bien ensemble, on sort le grand jeu des controverses doctrinales. On oppose le « libéralisme » au « totalitarisme ». Le « totalitarisme » est quelque chose d’assez clair : il suffit de regarder ce qui se passe en Italie et en Allemagne, c’est-à-dire dans les deux pays qui font profession d'exécrer ceux-là mêmes qui souhaitent leur emprunter leur régime économique. quant au libéralisme 1938, on offre volontiers récompense à qui nous exhibera ce qui en reste, à la réserve d’une liberté monétaire greffée sur une économie embastillée. Ajoutons que, comme elle est embastillée, si j’ose dire, avec incohérence, elle n'offre même pas la contrepartie de servir une politique nationale, bonne ou mauvaise, mais du moins définie-...