Extrait du journal

Ce serait simple, mais lés honorables llnanciers de l'entourage dé M. Krugei' ont compliqué la question en vendant fictivement, depuis le commencement de la guerre, ' à dés prête-noms, à des hommes dé paillé, les actions du,gouvernement, Naturellement les. Anglais disent : « nous consentirions à indemniser les vrais actionnaires, mais nous nous refusons absolument, à racheter leurs actions à, des actionnaires fictifs. Les actions du gouvernement sont à nous maintenant, en aucun cas nous ne les rachèlçroi^s, » La solution équitable consisterait à établir une sorte d'affldauit. à rechercher les actionnaires qui se- , raient devenus tels, avant li* guerre et dont les actions, ne .porteraient pas. les numéros des actions du gouvernement. Là serait l'équité. Mais l'Angleterre a contre la compagnie hollandaise un autre grief d'une très grande gravite. Celte compagnie ne s'est pas bornée à jouer pendant la guerre le rôle d'agent de transport, réquisitionnée par le gouvernement et obligée de lui obéir. Elle a été, grâce à ses directeurs, une véritable partie belligérante. Elle a obligé ses employés qui étaient dans la proportion des neuf dixièmes des étrangers à faire le service militaire dans l'armée boer. Elle ne s'est pas contentée d'assurer le servie» sur son réseau, oJle a exploité les chemins, de fer du Natal pendant les quelques semaines, où les boers ont occupé une petite partie de ce pays. Elle est. encore sortis de «es attributions on fabriquant du matériel ,de guerre, pour les boers, en payant sur son budget des agent» secrets au service transvaahen....