Extrait du journal

La lettre de ce gai compagnon est adressée à mon confrère et collègue Em* manuel Arène- Elle a paru dans le Matin. Comme les écrits habituels du député normand qui voltige du Figaro au Gaulois en passant par le Bonhomme percheron, elle est conçue dans le ton gouailleur, doux et sceptique qui convient le mieux à son auteur : Combien j'aime mieux ce Dugué bon enfant, content de soi et pas mécontent des autres, que celui que j'aperçois parfois à la tribune, brandissant son bras, montrantle poing, menaçant, invectivant, s'en prenant à la majorité, qui sourit, et au président plus grave, appelant sur cette Chambre, à laquelle il n'a pas de raisons d'en vouloir, toutes les malédictions du ciel....