Extrait du journal

Me préserve le Dieu du Concordat de vouloir prophétiser à mon tour ! Mais je puis rectifier, avec le simple bon sens, quelques-unes des assertions do M. Rane. On connaît, par une longue expérience, le suffrage universel parisien. Il se considère comme majeur, et il a raison. Il n'accepte pas de mot d'ordre ni de liste toute faite, et il a raison. Il ne se soumet à aucune dictature, et ce n'est pas moi qui lui donnerai tort. Aucun homme politique, aucun journal, aucun comité ne lui dictera ses choix. Et je crois que personne n'essayera de le faire. Il n'y aura point de « rue de Suresnes » radicalo aux élections de 1885. Chacun donnera son avis, comme c'est son droit, et même son devoir lo souverain, c'est-à-dire le suffrage universel, prononcora....