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La Justice, 12 mai 1900

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La Justice
12 mai 1900


Extrait du journal

« Mon commandant,crièrent après son élection, à M. Sandoz, ceux qui s'étaient battus sous ses ordres, c'est la réponse du canton nord aux infamies qu'on vous a faites ! » Et le brave commandant, traité de sans-patrie par ceux-là même qui portèrent Esterhazy en triomphe, de répondre : « Je m'en prends aux 31 candidats qui ont contresigné ces infamies, ou on nous attaquait, le commandant Gondy et moi, dans ce qui nous est le plus cher : le culte que nous avons pour le drapeau ! » N'est-ce pas que ces bons patriotes sont les mêmes eu province qu'à Paris? N'est-ce pas qu'on les a démasqués partout? N'est-ce pas que ia France les a vomis, si Paris leur a souri ? Ah ! ils crient : « Vive Paris!» Je Paris des cagots, des cuistres,, des pédants et des vieilles coquettes des salons aristocratiques; le Paris des calicots et des alcooliques qui, d'une voix enrouée, acclament Mercier le erioriaei ! Eh ! bien I crions, nous : « Vive la France ! # Car, la Frauce, ils ne l'auront pas I...

À propos

La Justice est un quotidien républicain fondé par l’homme politique Georges Clemenceau en 1880. Malgré un tirage relativement restreint, il eut un impact considérable dans le monde parlementaire. En 1940, La Justice devient Le Mot d’ordre avant de disparaître définitivement en 1944.

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