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La Justice, 12 septembre 1888

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La Justice
12 septembre 1888


Extrait du journal

La vérité, tout le monde la connaît. Victor veut jouer au prétendant, comme son père. Il s'est tout exprès brouillé avec lut et a pris la chef des champs à la suite d'une rupture bruyante. Certains chefs du parti bonapartiste lui font une pension qui lui permet de mener plus joyeuse vie que s'il était resté, comme son frère, dans lo giron paternel. C'est c'e qu'il appelle rester fidèle jusqu'à la mort « aux principes de Napoléon Ier et de Napoléon III ». Il parait qu'il est écrit dans les « principes » de ces deux empereurs qu'on doit envoyer promener sa famille et se faire des milliers de livres de rentes avec les souscriptions à fonds perdus de ses amis. Nous savions que Napoléon Ie' et Napoléon III avaient les principes les plus extraordinaires et que, sur le chapitre de l'argent, en particulier, le protégé de miss Howard avait manifesté peu de scrupules à l'époque où la fortune ne lui permettait pas encore d'être, à son tour, le protecteur de Marguerite' Bellanger....

À propos

La Justice est un quotidien républicain fondé par l’homme politique Georges Clemenceau en 1880. Malgré un tirage relativement restreint, il eut un impact considérable dans le monde parlementaire. En 1940, La Justice devient Le Mot d’ordre avant de disparaître définitivement en 1944.

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