Extrait du journal

Mais une ère nouvelle allait s'ouvrir enfin par les soins de la Révolution française. Delà bonté? Ce n'est pas assez. L'appel du Christ A la piété n'a rien produit que l'institution dogmatique de la pire tyrannie. C'est la justice que nous allons établir législativementparmi les hommes désormais. La justice que nous allons établir législativement co ztine régie des t Droits de l'Homme » proclamés à tous les carrefours des continents habités. En guerre donc, peur conquérir la paix de justice en détruisant toutes les tyrannies sur lesquelles gémissent tous les opprimés. Résultat: Tous les libérateurs s entretuent et ceux qui survivent par malechance s'empressent aux antichambres d'un dictateur militaire. Li France, écrasée par ia pire tyrannie qu'elle ait jamais connue, devient odieuse aux peuples qu'elle devait délivrer et qu'elle opprime. Les institutions de domination personnelle disparues »'«c l'ancien régime renaissent au profit de l'anonymat bourgeois - royauté institutionnelle ou République parlementaire. La réforme chrétienne de l'homme n'a pas changé l'homme. La réforme révolutionnaire des institutions n'a pas changé les institutions. Des mots nouveaux. formes nouvelles. Un fonds immuable. Je renvoie qui en doute à notre dernière crise qui a montré la société laïque issue de la Révolution tout ans» incapable que l'Eglise elle-même de rendre la plus simple justice i un juif conformément aux lois. La seule différence c'est que l'Eglise agisse) (par fanatisme de croyance, tandis que notre «ouvernemement républicain, de modérés avec Méline uu de « réformateurs » avec Waldeck-Rousseau et Millerand, n'a violé ou laissé violer ses propres loi» que par insigne lâcheté. Qu'importe la cause. Ri l'effet demeure....