Extrait du journal

M. Camescasse a dirigé une tres mauvaise institution, sous un très mauvais ministre : il s'est donc trouvé engagé dans de fâcheuses affaires. Sous le gouvernement de combat (de combat contre des républicains), qui avait pris cotte formule édifiante : « Le péril est à gauche », le préfet de police était forcément un fonctionnaire « à poigne » contre la population de Paris et contre ses élus. On se rappelle les tristes scènes du boulevard Saint Michel, où les agents de police ont saccagé des cafés et meurtri les passants inoffensifs de la belle manière. On se rappelle aussi les démêlés avec le conseil municipal, poussés jusqu'au plus parfait oubli des lois, comme le Conseil d'Etat l'aurait certainement constateci le conflit avait été poussé jusqu'au bout....