Extrait du journal

C'est donc une plaisanterie, de la part des modérés, de prétendre que le discours de Bordeaux est le signal de la rupture des radican* avec les groupes révolutionnaires. Il y a longtemps que cette rupture est faite. Ceux qui n'ont pas encore osé affronter publiquement les partisans de moyens violents et les dissuader de leurs provocations à l'émeute, ce sont précisément les opportunistes. Quant aux radicaux, ils n'ont cessé d'opposer, sous la République, aux prédications révolutionnaires l'emploi pacifique du bulletin de vote....