Extrait du journal

Franchement, la plaisanterie est un peu forte. Elle l'est d'autant plus qu'en réalité le sujet n'y prête guère et qu'on pourrait dire, en lui appliquant le mot de Diderot, qu' « il ne souffre ni le bouffon, ni le burlesque, ni le plaisant, ni même le comique ». A un moment où l'imprévu domine et où l'on assiste impassible aux événements les plus surprenants, on pouv it s'attendre à tout, sauf à entendre dire que les véritables partisans de la revision ce sont ceux qui l'ont combattue tant qu'ils ont cru la résistance possible et que ses adversaires, ce sont ceux qui l'ont constamment demandée....