Extrait du journal

nous, les philosophes libertaires, e?«i supprimer cette armée en la rendant < inutile. Pour cela, il faut guérir les bom- « mes de leurs goûts sanguinaires, de leur» haines injustes et puériles. Il y a place, sous le soleil pour tous les hommes, pour tous les peuples Lorsque nous nous égorgeons, nous ressemblons à des forçats qui s'entretueraient sous» l'oeil ironique des geôliers. Ceux qui . survivront ne seront ni pins libres, ni plus heureux. Il n'en serait pas de même si, au lieu de se battre entre eux, ils s'unissaient , pour supprimer leurs gardes-chiounne Eh bien ! les nations sont des esclaves opprimés par des geôliers dont les uns s'appellant . des rois et les autres des préjugés. Ces derniers, d'ailleurs, sont plus terribles que le* premiers, Ce sont des puissances occultes : créées à travers les siècles par l'ignorance et les religions. Voilà les véritable» ennemis de tous les hommes libres, de tous les esprits généreux, de toutes les âmes nobles. Et c'est eux que nous devons combattre sans pitié, sans trêve, afin de réalise» ici-bas plus de justice, plus d'harmonie, plus de bonheur. Nos victoires alors qe feront glus faites avec le deuil des mères, le désespoir des épouses çt les misères des orphelins. Ce seront les victoires de la vérité sur Perceur. Qui, je sais ce que vous allez me dire : Et la Patrie, que devient-elle dans tout cela ?... surez-vous, je connais cette objection et je .vais, y répondre» tout d'abord l'idée de patrie n'a pas existé de. tout temps- Pour les premiers, rois, pour % premiers chefs Ta patrie c'était leur royaume, c est-a-dire leur propriété. Ce n'est que peu à peu que les hommes dnt'compris qu'ils avaient des droits gur les terrés qu'ils cultivaient, sur les cités qu'ils habitaient. Et la patrie, au lieu de...