Extrait du journal

Chacun sait, et la raison indique, qu'une copie ne peut valoir que par la qualité du « copieur ». Car, s'il faut se garantir contre les altérations volontaires qu'il peut commettre, il faut craindre aussi ses erreurs matérielles, touj ours possibles. C'est pour cela qu'une copie n'est juridiquement tenue pour bonne que lorsqu'elle est authentiquée, c'est-àdire certifiée conforme par un homme qualifié opérant sous serment et engageant sa responsabilité d'officier ministériel. Mais il ne saurait appartenir à quiconque, fût-il général, ambassadeur ou garçon de bureau commis au chapardage des documents diplomatiques, de dire : « Voilà une copie. » Car, en réalité, ce n'en est pas une....