Extrait du journal

« Nous croyons que la séparation de la Sicile du royaume de Naples est un fait devenu nécessaire par une série d’événement déplorables , et quand môme nous ne connaîtrions pas la ferme résolution des Siciliens, nous conserverions la môme croyance. Ceci posé, nous pensons qu’il ne reste à la Sicile, dans les circonstances présentes, qu’un seul moyen de maintenir le principe de la séparation sans que le roi de Naples puisse raisonnablement s'y opposer. Ce moyen consisterait à élire pour roi de Sicile le second fils du roi de Naples , et de confier la régence pendant la minorité de ce jeune prince à une commission composée de membres du parlement. En outre de celte élection,la Sicile pourrait imposer au roi de Naples l'obligation de s’unir, comme la Sicile!, aux autres états indépendants de la péninsule, cl d’entrer dans la ligue italienne. Cette solution de la question sicilienne nous semble la seule acceptable par les pallies intéressée» en présence des derniers évèuemens. »...