Extrait du journal

Entre nous, je re comprends pas bien les hésitations ministérielles ; de deux choses l'une : ou Giaretir (Jules) a été victime des circonstances, comme le prétendent certains — je suis presque de ceux-là — et on n'a pas de graves reproches à lui faire ; dans ce cas, le mieux eM de le laisser au gouvernail; il en sait le maniement puisqu’il en a l'expérience, et 11sur 1 qu’à en changer l’orientation; ou bien c'est lui qui a désorganisé la Comédie, comme le disent certaine autres, et en a été le dissolvant fatal par son incapacité, et, dans ce second cas, on n'a qu’à lui donner ses huit jours, en lui ouvrant la porte de sortie qui donne sur la place du PalaisRoyal. Il y trouvera l’omnibus qui le ramènera à ses chères études. Mais je ne vois pari qu'il y ait lieu, en ce cas, de le munir d une « compensation >» qui ne s'impose guère. Est-il donc des gens qui doivent « fatalement » donner de la dent au budget et dont la signature est indispensable sur la feuille d'émargement alors qu'ils n'ont d'autre titre que leur incapacité?...