Extrait du journal

i ter en carrosse, exactement comme les bateaux à vapeur abaissent leurs cheminées pour passer sous les ponts. Certaines estampes satiriques de l'époque représentent des personnes surmontées de coiffures plus hautes qu’elles, et qui ne passent même plus sous les portes. Elles doivent faire jouer le ressort de leur perruque pour aller d’une pièce dans une autre... Or, l’on vivait alors en pleine utopie, et dans une utopie sans limites. On n’entendait parler que d’idées nouvelles en toutes choses, de rénovation universelle. Jamais les esprits ne furent aussi emportés vers l’inconnu, aussi ballonnés qu’à ce moment-là. C’était également lu temps des montgolfières, et il y en avait peut-être b.en autant que de cervelles. Le vent ne remplissait pas que les perruques !...