Extrait du journal

Nous donnions, dans une de nos dernières chroniques, la lettre adressée parle citoyen Chapelle, secrétaire général du syndicat des travailleurs du gaz à M. le préfet de police. Hier soir, M. Chapelle recevait une lettre de M. Lozé l’invitant à se présenter à son cabinet hier jeudi, de dix heures à midi. Le secrétaire du gaz se rendit hier matin à l’invitation préfectorale. M. Lozé eut avec M. Chapelle le dialogue suivant, que nous reproduisons in extenso: Lozé. — Voyons, M. Chapelle, vous m’avez envoyé une lettre t et je n’ai pu arriver à en comprendre le sens, que me demandiezvous ? Chapelle. — Il me semble que ma lettre était très explicite. Lozé. — Enfin, cependant vous devez bien penser que je ne puis pas vous donner d’agents. Chapelle. — Cela prouve, monsieur le préfet, qu’il y a deux poids et deux me sures à la préfecture de police. Lozé. — Moi, préfet, je dois assurer le service, et s’il y avait une grève d’allu meurs, il pourrait se produire des acci dents et voilà pourquoi je prends mes pré cautions. Chapelle. — A quoi pourraient servir vos agents ? Lozé. — Ils garderaient les hommes chargés de remplacer les allumeurs, j’en mettrais dix par homme si cela était néces saire. Chapelle. — Il n’est cependant nullement , (Tuestion de grève en ce moment; do plus,...