Extrait du journal

merce, dans son crédit? Cos projets-IA, quand on les propose, c’est qu’on a ï’euvio de les exécuter. M. Vincent vient d’en avoir la preuve. On savait que son procès d’Orléans lo re tiendrait trois jours environ. C’est le moment qu’on choisit pour agir. M- Vincent est marié. 8a fournie, malheureusement, est une faillie d’esprit. On décida do so servir d’elle comme d’un instrument pour la machination qu'on avait ourdie. M. Vincent ne se doutait de rien. 8a femme, In jour de son départ, l'avait conduit A la gare. Le plus parfait accord — eu apparence du mollis — régnait entre eux. Or, voici eu qui advint. A peine M. Vincent était-il parti qu’un avoué, grand ami d’Israël, le rédacteur de VKcItiireur de l'Est, moniteur do la Juiverie ré moise, s'en vint trouver Mme Vincent, et lui lit signer une double requête au président du tribunal civil, demandant la séparation do liions et la séparation do corps. Lo président, un rortain Jalloncques, très répandu lui aussi dans le monde hébraïque, rendit une ordonnance de référé, édictant l'apposition immédiate dos scellés sur tous les biens do M. Vincent. M. Jalloncques n’ignorait pas qtio M. Vin cent n'était absent que pour trois jours. Il aurait pu attendre son retour. Mais cela n'eut pas fait les affaires des Juifs. Quand M. Vincent revint, vous jugez do sa surprise. C'était la veille d'une fin de mois. Il avait dos échéances à régler. Il alla trouver l'avoué, le président leur exposa sa situation. Rien n'y fit. C'était son commerce ruiné, son crédit anéanti — et, par suite,sou inlltience A jamais détruite. Heureusement, dos amis dévoués l'aidèrent A so tirer du mauvais pas. Le coup des Juifs avait raté....