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La Libre Parole, 3 novembre 1910

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La Libre Parole
3 novembre 1910


Extrait du journal

La grande-duchesse Wladimir, venant de Russie, est arrivée hier après-midi par le Nord-Expresa à quatre heures, à la gare du Nord. m * * Ils ont été 329 qui ont accordé, dimanche, leur confiance au ministère. Et le ministère a déclaré, hier, qu’il était absolument incapable de justifier cette con fiance. Quelle touchante humilité ! Ou quel aveuglement de la part des par lementaires l *% , « Combien d’ouvrages dangereux et vrai ment inacceptables furent admis depuis trente ans » sur les listes départementales des manuels scolaires ! Ce ne sont pas les évêques qui en font la constatation. C’est M. Devinât, directeur d’école, d’opinions fort avancées, qui l’écrit dans l'Ecole nouvelle du 16 octobre. M. Devinât va être traité de Jésuite en robe courte. * * * Un homme Lamentable, effondré, c’est M. Trouillot : il s’habituait si bien à toucher 5.000 francs par mois ! — Quand je pense, larmoyait-il, hier soir, quand je pense que je vais être appelé de nouveau Trouillot-la-Purée et que pour me payer dles cigares au prix où Cocnery les a portés, je serai peut-être obligé de mettre en vente publique mon manuscrit de « l’Ode à la Vierge ! »...

À propos

Fondée par le polémiste Édouard Drumont en 1892, La Libre Parole était un journal politique avançant des prétentions « socialistes », quoique son anticapitalisme populiste marqué se nourrissait essentiellement de liens présumés entre le capital et la communauté juive. Le journal répandait un antisémitisme virulent à travers de brutales diatribes et des unes sensationnalistes dénonçant quotidiennement des « conspirations ».

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