Extrait du journal

Des renseignements que nous avons pu nous procurer, il résulte que, tout d’abord, les témoins de M. Le Provost do Launay ont désiré savoir si l’adversaire de leur client était un homme d’honneur avec le quel on pouvait se rencontrer. Ils ont fait observer, d’ailleurs, que l’in jure contenue dans la lettre du sénateur des Côtes-du-Nord, n’était que condition nelle. Il y parle, il est vrai, de « l’homme qui s’est rendu coupable d’une pareille in famie », mais il s’agit, précisément, de sa voir si le général Percin a commis l’infamie en question. C’est pour cette raison que les témoins de M. Le Provost de Launay demandaient qu’on eut recours à un arbitrage. Mais les témoins du général Percin n’ont rien voulu entendre. « Nous n’avons, ont-ils dit, à entrer dans aucune considération. Nous relevons sim plement le mot infamie et nous demandons réparation. » — Pardon 1 répliquaient MM. de Dion et le général Jacqucy, nous avons besoin de savoir si le monsieur qui vous envoie de mander réparation a droit à cette réparation Seul un arbitrage peut eu décider. L’un des témoins de M. Le Prévost de Launay ajoutait : « Supposez que le monsieur que vous re présentez ait écrit une fiche......