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La Libre Parole, 5 janvier 1895

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La Libre Parole
5 janvier 1895


Extrait du journal

SON HISTOIRE DEPUIS 1756 Quelques mots sur cette caserne de l’Ecole-Mili taire où se fera la cérémonie de la dégradation du condamné Dreyfus. Ainsi que son nom l’indique, elle servit d’abord à abriter les jeunes gens admis à l’école royale militaire, fondée sous Louis XV et, chose digne d’être relevée, sur l’insistance de Mme de Pompadour. On connaît ce bâtiment immense formant un vaste parallélogramme dont la façade principale, de plain-pied avec le Champ de Mars est un des beaux morceaux d’architecture de la ville de Paris, dû à l’architecte Gabriel. Achevée en 1756, elle fut convertie en quartier de cavalerie en 1793, par la Convention, qui y ins talla en outre un dépôt de farines. Après la proclamation de l’Empire, Napoléon Ier installa sa vieille garde à l’Ecole militaire où elle resta jusqu’au jour où elle fit place à la garde royale qui la quitta après les journées de juillet 1830, époque à laquelle elle fut licenciée. Sous la royauté de juillet, occupée par troupes de ligne, infanterie, cavalerie et artillerie, elle servait de caserne à la garde impériale sous le second empire. Dans les deux petits bâtiments situés à droite et à gauche du corps principal surmonté du dôme, étaient installés les mess des officiers, avec biblio thèque, cercle, etc., etc. C’est de là que partirent, au mois de juillet 1870, quelques bataillons de ces fiers grenadiers dont la conduite fut si belle sur le champ de bataille du 16 août, à Rezonville. Elle est occupée aujourd'hui par le 39e de ligne, une fraction du régiment dont l’état-major est à Babylone, le 2e cuirassiene* l’artillerie à cheval, les deux batteries de la ire division de cavalerie et une foule de services auxiliaires. L’école supérieure de guerre occupe une partie des bâtiments en façade sur le Champ de Mars. — C‘ Z. ♦ UN PRÉTENDANT POUR LES PRINCESSES Un horizon. Couvre aux filles de maisons, priacières, dont rétablissement cause souvent aux pa rents plus de tracas qu’on ne pense....

À propos

Fondée par le polémiste Édouard Drumont en 1892, La Libre Parole était un journal politique avançant des prétentions « socialistes », quoique son anticapitalisme populiste marqué se nourrissait essentiellement de liens présumés entre le capital et la communauté juive. Le journal répandait un antisémitisme virulent à travers de brutales diatribes et des unes sensationnalistes dénonçant quotidiennement des « conspirations ».

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