Extrait du journal

Un Prussien dont le nom est ordurier et qui fait suivre sa signature du titre de lieutenant dans l’armée allemande, s’est avisé de nous injurier à propos d’une correspondance de Vienne, publiée dans notre Dernière Heure dimanche matin. Si le Prussien en question qui injurie à distance veut venir à longueur d’épée, nous nous ferons un véritable plaisir, malgré ses saloperies tudesques, de le mener par un chemin où il n’y a pas de pierres et où nous pourrons également lui botter le prussien. O. B. LA FIN DE ROLLAND Le dreyfusard déserteur Rolland vient de jouer sa dernière partie, et il l’a per due dans des conditions qui permettent de penser qu’on n’entendra plus parler de ce personnage aussi encombrant qu’an tipathique. Hier avait lieu l’élection du comité de l’Union française, une des plus vieilles sociétés françaises de Belgique. Les Rollandistes avaient décidé de se compter à cette élection, et Rolland s’é tait démené comme un beau diable. Résultat : un effroyable écrasement qui l’a définitivement édifié sur les sentiments de la colonie française. Il fut d’ailleurs fixé dès le début de la réunion : comme il demandait la parole, sa voix fut couverte par des huées non équivoques : « A la porte ! A la porte! » cria-t-on de toutes parts. Et Rolland dut fuir rapidement...