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La Libre Parole, 8 décembre 1900

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La Libre Parole
8 décembre 1900


Extrait du journal

Les « Casseroles » dans l’Armée L’avènement de F.’. André, délégué des Loges et de la Juiveric internationale au ministère de la guerre, n’a pas eu simple ment pour résultat de briser le service du contre-espionnage et de désorganiser le haut commandement. La mission de ce coquin a une portée plus machiavélique et plus grave encore dans ses conséquences. Les Juifs ont avant tout donné pour con signe au F.*. André de moucharder l’armée. Cet homme dont on ne peut regarder sans un sentiment de répulsion le visage d’agent louche, n’est pas un ministre de la guerre : c’est un directeur de la Sûreté générale déguisé en soldat, et qui porte l’épaulette et le chapeau à plumes pour mieux trom per son monde. Plus que jamais nous répétons aux offi ciers ce que nous leur avons déjà dit bien souvent : — Méfiez-vous des « casseroles ! » F.*. An dré en a mis partout... Une personnalité très au courant de ce qui sc passe à l’heure actuelle dans l’ar mée nous disait tout récemment que les lamentables incidents de Fontainebleau et de Melun n’étaient qu’un commencement. L’armée entière, selon lui, est livrée de puis quelques mois à une sorte d’espion nage intérieur organisé directement par le ministre de la guerre. Et notre interlocu teur nous esquissait en ces termes la psy chologie de l’ofllcier « casserole » : « La casserole militaire a pour première préoccupation de dissimuler son rôle et son mandat et de se concilier la confiance de ses camarades. Pour les gens prévenus, cette attitude présente peu de danger. Avec un peu de prudence et de discrétion, on se garde, ne livrant rien de ses idées, de ses préférences et de ses indignations. » Mais, pour les camarades du régiment ou des corps voisins, l’espion, le faux frère est un danger des plus graves. D’au tant plus que l'officier « casserole » re cherche de préférence, et même avec une ostentation qui le trahit parfois sans qu’il s’en doute, la société des gens de loyauté indiscutable. « Prenant à son compte la tactique dont les Juifs se sont servis pour se glisser dans la société française avant de la désorga niser, il s’accroche à la personne des meil leurs et des plus intègres, les flattant dans leurs sentiments intimes pour mieux les tromper. Si bien que, parmi les gens non prévenus, on entend parfois ces propos affligeants : — « Un tel (il s’agit d’un nouveau venu dans la garnison), ijuel charmant cama rade ! Je l’ai rencontre avec le colonel X..., et nous avons fait route ensemble. Il est des nôtres... » C’est par de tels moyens que le F.*. André se flatte de venir à bout de sa tâche, qui est la destruction virtuelle de l’armée. » Centralisant les rapports de ses agents, il est en train de dresser un Annuaire de l’armée française à l’usage des Loges, An nuaire dans lequel chaque officier profane aura sa fiche maçonnique, comme dans le service de M. Bertillon, chaque malfaiteur a sa fiche anthropométrique. Et lorsque la grande réforme de la Révision de la loi sur l’état des officiers sera présentée au Parlement, le ministre aura entre les mains tous les éléments nécessaires pour l’orga nisation de l’armée maçonnique. » — C’est très grave, ce que vous me dites là, interrompis-je ; ne voyez-vous donc au cun moyen d’enrayer le mal que vous me dénoncez ? . . . . .. — Si, il y en aurait un, qui consisterait tout simplement à faire pour les « casse roles » de 1 intérieur ce qu’on avait fait pour les espions du dehors, c cst-à-dire a organiser dans chaque garnison un service de renseignements et de contre-espionnage. Il faut que les espions soient connus de tous, montrés au doigt. Il faut, pour le moment, les empêcher de nuire, en atten dant le moment où ils pourront être flétris et chassés. .. « Pourquoi ne soumettriez-vous pas a vos nombreux lecteurs de l’armée 1 idee de l’organisation dont je parle. Son fonction nement serait très simple. Elle consisterait en un groupement très peu nombreux (un représentant de chaque arme par garnison suffirait, sauf pour les très grandes villes.) Sa mission serait de se renseigner sur chaque nouveau venu et de le signaler aux camarades, s’il était notoirement, établi qu’il est le délégué des Loges... * Cette conversation m’a paru intéressante, et je la reproduis sans y ajouter des com...

À propos

Fondée par le polémiste Édouard Drumont en 1892, La Libre Parole était un journal politique avançant des prétentions « socialistes », quoique son anticapitalisme populiste marqué se nourrissait essentiellement de liens présumés entre le capital et la communauté juive. Le journal répandait un antisémitisme virulent à travers de brutales diatribes et des unes sensationnalistes dénonçant quotidiennement des « conspirations ».

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